... Accompagnement à la méditation ... 

Retour à Soi

Retour à Soi  -  La méditation

 

La méditation, c’est comme un outil, ce n’est pas une fin en soi.

 

Le but de la méditation

 

Bien sûr, il y a une force motrice qui nous invite à nous « mettre au tapis », en assise silencieuse. Il y a sans doute une bonne raison qui nous pousse à … nous inscrire dans un groupe de méditation, suivre une méditation guidée sur le net, etc. Cette raison est multiple, et intime, qu’elle soit consciente ou pas.

Et en même temps … Le fait juste d’entrer en méditation nous invite à l’abandon. À lâcher précisément sur toute forme d’intention et d’attente, et à « juste » vivre l’instant présent.
« Le chemin est le but »¹, oui. Alors de toute évidence, ni la méditation, ni le méditant n’ont de but.

 

¹ Chögyam Trungpa,  " Le chemin est le but"

 

L’ « outil » méditatif

 

De même qu’il existe plusieurs formes de marteaux, la méditation peut prendre plusieurs formes (transcendantale, de pleine conscience, …). Il me semble que l’ « outil » méditatif reste universel et que c’est à chacun de trouver sa voie. Pas de voie unique donc, et ce que je propose c’est de la découvrir ensemble !

 

Ensuite, il me semble que l’outil s’affine avec la pratique. Nous adoptons certains ancrages de pratique, en ajustons d’autres, sans le vouloir, comme des portes qui s’ouvrent à nous selon notre constitution, là où nous en sommes, et aussi et surtout selon l’Instant.
Et bien entendu, chaque ancrage n’existe que pour s’en extraire. Comme un marchepied. Utiliser un ancrage pour aller au-delà, comme apprendre à désapprendre.

 

L’outil devient le prolongement de soi, comme l’instrument d’un musicien. Et au final, on ne regarde plus l’instrument mais l’essence musicale. Tout le reste, musicien et instrument, se mettent au service de ce qui EST, la musique.

 

Je n’ai pas de programme préétabli.
Le cheminement méditatif s’ajuste en permanence.
Il se peut même que quelque chose bloque dans notre corps ou notre énergie, et qu’il faille revenir à cette porte d’entrée. C’est souvent le cas au début lorsque l’on « s’accroche » au corps, à ses pensées ou émotions.